D’après La princesse et le croque-notes de G. Brassens
Jadis, au lieu du dressing que voilà
C’était l’bazar pour toute la smala
Des tas d’armoires, et de fringues en cabine
Des frocs, des chemises, des blouses zé des trous
Dans ce tas d’linge et les mites par en dessous
C’était le domaine de la naphtali-i-i-ne.
Le fin du fin, les caleçons en molleton
Soutifs, culottes, bon pour l’marteau-pilon
Du brol, du toc, des nippes et des fripes
Des oripeaux, des hardes, des détritus
Personne n’en veut, juste pour le rebu
Laissés pour compte, relégués, par princi-i-i-ipe.
Or, un jour, dieu du ciel, protégez-nous
V’là qu’la concierge file dans l’antre aux hiboux
Crisse la porte et doucement dans l’ombre
Le silence est épais comme un ourlet
Pas un bruit, rien ne souligne le forfait
Ses fortes mains s’égarent dans la pénom-om-om-bre.
Fouillis fouilla ventre à terre dans l’obscur
Un corps à cœur avec les fournitures
Les gants, les robes, les chaussures, quelles tocades
Des peaux, des velours, et des cuirs patinés
Elle ressuscite l’attirail oublié
Et elle s’envole au-dessus des balustra-a-a-ades.
Carmen s’enflamme, elle est à l’opéra
Primadonna d’un beau soir de gala
Dans ses bras, Don Jose ou bien l’Alfredo
Bel amant caresse donc mes atours
J’fais tourner têtes, pas queues des alentours
Passion, amours, délices, ho crescendo-o-o-o.
Crac, fait l’plancher des marches de l’escalier
Quelqu’un s’amène, va falloir y aller
Disperse en miettes ses rêves de breloques
« Remettez de l’ordre, rangez-moi ces miteux
Faut donner l’tout demain aux nécessiteux
Débarrassez, je vous en prie, ces défro-o-o-ques ».
Ecrit pour les impromptus littéraires
Ne sursautez pas si toquade est devenu tocade ou si prima donna a fusionné. C’est pas si grave que ça, après tout !
Je découvre…avec plaisir
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Bienvenue à vous… avec plaisir aussi.
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Cette chanson de Brassens …m’avait échappé ! (et pourtant, j’en connais pas mal…)
Mais je vais rattraper ça…
Merci pour cette chansonnette délirante…
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Un des musts de Brassens ! Merci La Licorne.
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ho crescendo-o-o-o……
Tu pourrais me faire aimer l’opéra ,prends garde à toi !
Bisessss Anne
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Je pourrais mais ne m’y risquerai pas. Un aveu, un scoop : je n’aime pas l’opéra ! Merci la Jument !
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D’humeur chantanate. C’est bien 😉
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Chantanate comme sonate… ou bien c’est pas fait exprès, mais j’aime bien ce mot-là. Merci l’ornitho…
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Chantante, oups, mais le terme passe mieux en le chantant 😉
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Ben je l’aimais aussi avant !
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🙂
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Cela se chante, cela se danse…
Merci pour ce tourbillon!
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Et quand on danse de concert, c’est mieux. Merci Mo.
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Voilà qui donne envie de pousser la goualante!
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Merci de l’esgourder, chère Henriette.
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J’ai adoré tes vers Ils sont dignes d’un trouvère A ta santé je lève mon verre Et ma tirade se veut messagère De mon admiration devant ton savoir faire Ma très chère
htidE
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Qu’en termes élogieux, ces choses sont écrites, ma Dame d’en Haut !
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Au printemps, les petits vers se réveillent et les tiens ils m’ont fait chanter et souri-Hi-re !
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Merci ma Mimi, ça me fait plaisir justement de te voir sourire !
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Ah oui, ce rebu? d’Alfredo, chirurgien bien connu devenu pizzaïolo, après que le sale opérât la belle Mercédès qui chantait – à coffre ouvert – la bohème prémonitoire (d’Aznavour évidemment) pour faire tourner têtes, pas queues des alentours.
Ecrit pour les uns, plus prompts parfois moins tus, quand d’autres alités rairont.
Cool nén’Anne. Je ne m’accostumerai jamais de tes lyres.
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Haïle, mon Lolo ! j’en suis coite ! Je n’ai rien pour être à la hauteur de ta bravoure verbale et là, j’en reste baba (pas cool) ! En tout état de cause (à effets), tu es toujours mon fidèle et incorrrruptible lecteur. Reste bien là, hein, ne me fais pas défaut !
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Evidemment, je suis passer écouter La princesse et le croque-notes de Brassens, histoire de lire cette histoire de chiffon en chanto-on-onnant.
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C’est une de mes chansons préférées, chère ‘vy. Et merci pour votre commentai-ai-ai-re.
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Il ne manque que votre voix sur un air de guitare ! Bravo ! ncçu&lmknv dmohn fgampufnnqo ! (ça, c’est quand j’applaudis sur le clavier)
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Ah, Francis, qu’est-ce que je la chante celle-là, en promenant mon chien, par exemple. Je l’adore ! Merci pour vos gentils applaudissements !
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Une jolie revue de détail, un chouette détroussis de placard !
et en effet, c’est pas si grave la primadonna colléeserrée ; tant que dressingue ne rime pas avec wassingue ! (mais en fait, ça rime peut être ?)
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Mais mince alors, oui ça rime, saperlipopette ! Et toujours cette recherche de vocabulaire inusité, je dis bravo le Dodo !
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Si la concierge est dans laisse cailler, on va pas se faire de noeuds pour le ballet, ça ira, ça ira ben comme cha !
Je t’embrasse Anne, bonne journée !
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Ha, ça ira, ça ira, ça ira, les aristochats on les aura ! Merci l’Oisobleu pour votre passage en ces lieux…
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C’est un lieu qui me botte pas que sept fois, toujours Anne 😍
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Ah oui ! Quand même ! C’est quelque chose, ce dressing, ce mot sonne comme un réveil dring dring, j’adore toute cette légèreté, cette légèreté d’été, cet été léger défroqué, quelle plume de maestria que le vôtre madame de Louvain.
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Faut être à la hauteur de ses fréquentations, Madame Jo ! Un point c’est tout !
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