La chasse à la famous grouse écarlate avait mal tourné comme de coutume et aux coutumes, on y tenait ! Ce fichu crannog, tout en longueur, que les deux familles de l’île se partageaient depuis toujours, était une réelle difficulté pour la meute de chiens déchainés par le mois de confinement en chenil. Il était couru à courre d’avance que cette île, qui formait un rectangle quasi parfait et s’arrêtait abruptement, était un sacré challenge pour les chiens : la première moitié de la meute n’arrivait jamais à stopper son élan à temps, là où il aurait fallu tourner tout en souplesse, tandis que l’autre moitié lui rentrait dedans (par derrière, of course) !
Après la chasse, il fallait donc repêcher les chiens trempés, tâche dévolue à l’autre clan les Mac KombiMoule (prononcer Kombaïmowl) dont Sir William Barde of Barde était le digne représentant. Vivant en autarcie sur le crannog, les deux clans s’épaulaient et se complétaient, les NicDouille pour la chasse, les Mac KombiMoule pour la pêche aux chiens. Lady Flora NicDouille, cheffesse du clan TartanCourt (prononcer TawtanCawert) étrillait son pur-sang en sautillant tout en se demandant pour la forty fifth times comment sans grouse écarlate donner l’idée même du whiskey, sempiternelle question. My God, les temps étaient difficiles !
Ce jour-là, son clan se tenait vraiment ready to go, le tam o’ shanter (prononcer tam à chanteur) sur la tête, tartanés de frais avec le sgian dubh (prononcer « chiant doublé » ) ce précieux poignard élégamment glissé dans la chaussette et le sporran en peau de zébi, une sacoche bien utile pour les faux frais, accrochée à la ceinture, tout cela pour masquer pudiquement un entrejambe que les Écossais désirent ventilé en souplesse.
Dès que les cornemuses entonnèrent l’hymne national, les chiens furent lâchés et la chasse déclarée open … pour se terminer au bout des 55 kilomètres de longueur de la manière habituelle, une partie de la meute avait déjà plongé tête baissée dans le loch et l’autre moitié rebroussait chemin piteusement. Et c’est à ce moment que l’ampleur du désastre leur apparut aussi clairement que l’éclipse aux Incas dans Tintin et le temple du soleil. Le loch était à sec !
Parmi les qualificatifs de tous ordres dont on pouvait affubler le détective privé Sibelius, né et déclaré par son père Petulo Clark à l’état civil, il en était un auquel il tenait beaucoup, celui de métrosexuel, ce qui n’a, ma foi, ma très grande foi, rien à voir avec le métro. Ce terme inventé par un journaliste, anglais of course, Mister Simpson, aucunement parent avec Homer, désigne le citadin qui prend soin de son corps et de son apparence.
L’unique et ultime coquetterie du moine était d’acheter régulièrement des aftershaves de prix en quantité. Transpirer des aisselles lui était plus insupportable que d’affronter les pires méchants de la planète. Il soignait également sa tonsure et ses bures qui, bien malgré elles, étaient soumises à rude épreuve avec ce temps plus tropical que continental, car les bougresses se prenaient les boues, les flaques et les douches nationales. Cela pouvait tout autant miner la propreté immaculée de conception de son habit sacerdotal que son moral de détective de haut niveau.
Son secrétaire, Laiönel Messaïe passait alors son temps en aller-retour déprimants et peu rentables du bureau au pressing et inversement. Franchement, il n’avait pas que ça à faire : entre les factures à payer et le suivi du courrier, le scribe devait entretenir sa sveltesse légendaire que lui enviait Ingrid la fidèle secrétaire de son concurrent et néanmoins ami Flanagan-Johnson.
Mais aujourd’hui, par miracle, après trois semaines de pluies continues, le thermomètre affichait 36 degrés, une chaleur tellurique, quand son portable se mit à sonner. L’ordre de mission qui allait exploser dans les 7 secondes trois dixièmes (ce qui lui coutait cher en téléphones) paraissait aussi mystérieux que tentant : nessiteras rhombopteryx. Derechef, il envoya Laïonel lui racheter du déo et deux parapluies anti retournement, car là où devait s’effectuer cette enquête, la pluie n’allait pas manquer de lui retremper l’aube et de lui casser les bonbons, c’était une certitude !
Saisissant sa carabine .22 Long Riffle, il enfila ses sandales de cuir brun, pointure 44, et disparut dans le premier autobus venu.
Il avait rendez-vous avec The Aventure et un petit terrain d’aviation confidentiel de Couillet-Queue où son hélico privé l’attendait.
Deux heures plus tard, la lande écossaise était saisissante sous l’orage. Ils survolaient les Highlands et Sibelius se disait qu’enfin là, dans cette contrée sauvage, l’éclat primitif des bruyères et des fougères faisait ressortir la splendeur d’un pays où des mecs osaient, défiant le temps, porter la jupe comme lui la robe, avec ce petit moins en plus. En ce qui le concernait, il ne faisait aucune concession au porté de slip.
Il ne manquait aux deux castels isolés, tels des scones sur de la clotted cream, que le dog des Baskerville hurlant dans le brouillard. L’hélico se posa sur une pelouse impeccable et redécolla aussitôt, le laissant face aux représentants des deux clans qu’il était aisé de différencier, les uns arborant leur couleur et majoritairement féminin depuis la défaite d’Hastings et les autres, se déplaçant dans des combinaisons en polystyrène expansé,
moulant avantageusement leur masculinité dont le moine apprécia les portés. Ce vêtement faisait fureur, d’après le Times, depuis trois générations dans ce pays indépendantiste aux idées kiltées par la dureté du climat et tous ces lochs qui renforçaient l’humidité ambiance.
Ils s’installèrent autour d’une cup of tea aux insignes de la famille.
Lady Flora NicDouille prit la parole tout en citant, debout la main sur le cœur, leur fière devise « Touch not the cat without a glove » qu’on pouvait traduire en français par «Fais-le bien si tu oses, mais fais-le». (Ce qui nous fait penser au n° 75 : Gave-toi et tire la chasse) et mit Sibelius au parfum.
Le loch était bien gardé et depuis an eternity, par un monstre que tous les pèquenauds surnommaient Nessie. En réalité cette gentille bestiole pas beaucoup plus grande qu’un poney géant, était l’animal domestique de la famille, une sorte de gros boa mi-constri, mi-ctor et de crocodile assez dundee, qui portait le doux binominal de Nessiteras Rhombopteryx*. Ses amis l’appelaient tout simplement Rombo. Contrairement aux idées reçues qui circulent hélas plus rapidement que la vitesse de la lumière, il n’était pas cannibale du tout mais totalement végétarien aquatique. Cependant, les préjugés qui fourbissent les armes des simples d’esprit et des colporteurs de ragots protégeaient le crannog de l’invasion des touristes. Or, si Rombo avait disparu tout comme l’eau du loch, la presse allait s’emparer de l’affaire et polluer la tranquillité de l’ile. C’était naturally sans compter sur Sibelius qui allait remédier à tout cela very quickly.
N.B. Quand on a le culot d’appeler ses enfants Clafoutis, Clitorine ou Burger, on se tait !
(La suite dans le prochain épisode des aventures pralinées du moine Sibelius).
Écrit pour l’agenda ironique de juin. Rappel des consignes ici.
Ping : Agenda ironique de mars 2017 – Chapitre 27 et demi – Les aventures de Sibelius – Suite du numéro 42. | Anne de Louvain-la-Neuve
Ah la famous grouse… sláinte! A la santé de Rombo, des chiens et de Sibelius, évidemment!
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Prosit, coquelicot et toute la compagnie, hic.
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Une drôle de britsh story qui s’achève sur un suce-pince insoutenable. Ou est passé Rombo le Nessie et l’eau du lac? Peut-être parti se faire un cinq à sec? Il a le droit au plaisir après tout.
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Merci Nico. Je réponds enfin après une longue absence, un peu comme celle de Nessie ! Mais tout arrive à qui sait attendre…
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Ah, oui, la suite, la suite ! tu as une verve humoristique toujours dans le juste à la limite sans déraper, (sauf les clebs évidement 🙂 J’adore !
Nessie a donc disparu ! A mon avis elle a creusé un tunnel jusqu’en chine et c’est ce qui a vidé le lac ! Ils vont être supris de voir débarquer un gros boa mi constri mi ctor en kilt !
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Ca, c’est une bonne idée, Monesille, que je vais creuser moi aussi… Et merci pour ton analyse PERTINENTE ! Bon, les fleurs, j’aime bien…
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Mouhaha! Complètement déjanté!!! Un vrai plaisir à lire!
Bravo
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Sibelius vous salue, les pieds dans le loch à sec…
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Par ces temps d’humidité permanente, assécher un lac écossais, il fallait le faire.
Paysages écossais, à faire pâlir d’envie une banale jupe plissée..
Et puis, surtout un grand merci pour les leçons de prononciation scottish.
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You are welcome (prononcer : thank you very muche), dear Jacou !
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Contente de retrouver Sibelius et d’en apprendre un peu sur l’Écosse et ses traditions 🙂
Il y a tant à lire et à creuser dans ce texte que je me demande si la désertification du lac n’est pas le résultat de ton imagination… Méfiance ! Nessie peut surgir de n’importe où, à présent.
A suivre donc !
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La suite arrivera sans doute mais elle mijote dans un coin, comme la potée auvergnate, plus c’est long, plus c’est bon. Merci Laurence.
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Se réveiller et se dire « Ah, c’est juste le bon moment de se faire ballotter les neurones dans le grand air de Sibelius ». J’vous dis pas pour commencer la journée, c’est de la céréale tonique ou je n’m’y connais point. Mais quoi ? Mon bol est vide et j’ai la gorge sèche comme un loch asséché, mon cup of tea please avec la suite de l’histoire.
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Merci ‘vy. Sibelius est toujours ravi de compter parmi ses supporters une telle amoureuse de l’art contemporain et de l’art tout court. Aussi me prie-t-il de vous transmettre ses sincères salutations. Il ne peut le faire lui-même, occupé qu’il est sur les traces de Nessie… Il vous tiendra informé via Laïonel Messaïe, c’est promis. Baiser chaste du moine en chasse.
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J’ai eu la stupéfaction d’apprendre par mon moteur de recherche que « Couillet-queue » existe vraiment et n’est pas issu de l’imagination d’Anne. En effet, me demandant si l’affichage sur la photo de l’autobus était un montage photoshoppé ou non, j’ai voulu vérifier… Et vive la Belgique qui n’a peur de rien!
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Mais oui, Mo, Couillet-Queue existe c’est pourquoi on a à peine besoin d’inventer les choses dans notre pays, la réalité s’en chargeant elle-même. Merveilleux non ? Merci de tes recherches qui prouvent que tu es actrice de ta lecture et merci de ton attention !
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Ping : Les textes de l’agenda ironique de juin 2016 | Anne de Louvain-la-Neuve
Clairement, Flanagan sous-bodorerait une machination dodesque derrière cette triple-disparition aqua-canino-poney-géantale !!!
Par contre, s’il doit y avoir association de bienfaiteurs-détectives pour tenter de résoudre l’irrésolu, Flanagan se verra dans l’obligation d’exiger le porté de slip général parce qu’à trop de souplesse très souple d’esprit et d’éole qu’on s’entend, il pourrait y avoir trop de balles dans les jeu de quilles !
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Une première sur-piscion : Lady Flora NicDouille me semble avoir un accent un peu trop de l’angle sud-ouest de l’île pour être uïnet !! (honnête en créole gascon !)
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Cependant, il est effectivement avéré que le polystyrène a poursuivi son expansion bien après la victoire-défaite (selon le camp) d’Hastings… Cette réalité historique donne vraiment du liant au récit, entérinant, tel le fossoyeur qui se respecte, est consciencieux dans son travail et appliqué aux finitions, la véracité plausible de l’édifice narratif !
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D’après le schéma actantiel, l’édifice narratif repose (je me permets de mettre les points sur les « o ») sur les piliers du travail liant le fossoyeur à l’adjuvant Sibelius qui en est le ciment et se manifeste contre l’opposant à sec, à savoir le loch lui-même, remettant votre réalité historique fortement dans la plausabilité de la véracité historico-narrative, oh patte t’encrée.
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Information à vérifier : A Couillet-Queue, il était de coutume que les couilleux-queueois montent à l’avant du bus et les couilleuses-queuoises s’installent au fonds du car, ceici afin d’éviter… D’éviter quoi !
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Pouvez-vous préciser votre pensée ?
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A noter qu’un impromptu « i » s’est glissé en plein « ceci » dans le commentaire précédent, ressort humoristique efficace !
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Tant que ce n’est qu’un « i » car l’on pourrait extrapoler à l’envi, ce qui n’est pas le genre de la maison, bousillant ainsi les ressorts.
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Je pencherais pour la suce-pission à l’anti uïnet car franchement, cette noble famille à carreaux verts sur fond gris aux parties à l’air laisse à désirer surtout par le fond.
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Et toc !
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Et tac !
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Et à trop jouer à la baballe, il y a du mou dans le caleçon. J’me doute bien de la sousbodorination dodesque de Flanagan : il en parlait l’autre jour au bar avec Sibelius et franchement, le mystère nessien reste totalitaire et aquatique même en à-sec, comme les cerveaux des deux confrères…
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Pis, c’est quoi ce site qui me met MES réponses aux commentaires de la patte dans n’importe quel ordre, hein, je vous le demande. Va falloir fouiller pour trouver les bons mots qui vont avec les vôtres cher ami. Et pis du pis, ce site me demande de m’abonner à mon propre site, le veau !
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Dis donc, tu pastiches Flaubert maintenant? Heureusement qu’il est dans le domaine public, celui-là … Et que L’île aux gélinottes cendrées lagopèdes tétras ou oiseaux-lyres est bien loin de Mégara faubourg de Carthage … Dans les jardins d’Hamilcar Barca de Barcelone … C’est un chasseur qui « tire seulement » à une chasse à courre à élan ? Je pensais que c’était un chasseur qui prenait son élan pour courir vers la chasse et le wc qui va avec … Pris par une furieuse envie (une envie étant souvent proche d’un besoin) de déféquer auquel cas ce n’est pas « rentrait dedans » mais sortait par derrière qu’il eût phallus dire… Mais je Mégara et donc j’arrête ici mes circonlocutions déplacées. La suite à un prochain numéro. Bisous de ton ami Pierrot
Envoyé de mon iPad
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Ceci n’étant pas à mettre sous les yeux de tous, cela va SANS dire… Et donc pas un mot de tout ça à quiconque, cela en sus. Salut mon ami Pierrot.
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Je précise au passage que je n’ai rien lu du tout, n’ai même pas connaissance du commentaire en question, et je ne dirai bien sûr rien à personne de ces quelques lignes non-écrites ci-derrière.
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brave fille !
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Modération ! Nan mais allo quoi ! Très chère Anne au prix de la peau d’mes fesses auxquelles je tiens particulièrement, le mot « brave » ici dans le pas plat péîsse là où que je crèche, bein il a plutôt une connotation heu, comment dire, bécasse, un truc comme ça. Mince, laisse moi cinq minutes, que je m’y fasse. C’est que quand tu découvres ça au bout de tant d’années, ça en jette un peu, quoi !
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Ho, Divine Embellie. Chez nous, brave fille équivaut à : princesse de rêve, audacieuse elfe des bois, magnifique odalisque, zénitude de l’absolu, déesse totale. Heureusement que je suis là pour les traductions quand même !
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Chère Eile-Anne Doh-Anne
C’était donc l’histoire de plouf, le chien 😉
Excellentes ces prononciations 😉
A bientôt
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Mon cher correcteur préféré, je rectifie le tir illico et t’embrasse du même coup, en plein dans la cible. Vôtre.
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Ca ventile de la bure par ici, et ça fleure bon la grouse!
Ah, Sibelius, ce petit moin(e) en plus…
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Un petit moin(e) en plus, super bien ça ! je transmets illico à l’intéressé très intéressé. Merci 4henriette.
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Oh my god ! Glove save Rombo, the loch, the queen, Nessie, (N.B. déjà cité), le cranog et toute la clique !!! Sibelius va avoir de la mie sur le plancher dans cette affaire de résolution toute en nuances écossaise, la ventilation de cette belle créativité est d’une efficacité redoutable.
Anne, mais quelle fameuse chasse à la grouse ! La pointure 44 est largement méritée.
J’applaudis en tout sens, en tout genres, sur la pointe des pieds, sur le bout de la langue.
Mague-ni-fique !!! Accent compris.
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Très chère, vos applaudissements m’esbaudissent et j’apprécie, accents compris, en vous remerciant du fond de la moelle qui a vu l’os, qui a vu l’ours. Je vais rejoindre Sibelius sur la lande, histoire de me rendre compte si ça avance ou si ça recule ce loch en à-sec…
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Quel Mystère que cette disparition du lac !
Bientôt un autre épisode ?
J’ai adoré les Mac KombiMoule (sorry pour the prononciation , j’ai fait allemand première langue :-))
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Chère Jument. L’Ecosse a la cote, n’est-ce pas ? Oui, il y aura sans doute une suite mais la ponte est ardue et les œufs difficiles à sortir !
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Mais quelle imagination ! J’en serais presque jalouse !
Il me tarde de savoir où est passé cet animal !!!
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A moi aussi il me tarde… Je me demande. Je vais creuser très profond dans le loch et merci, chère Lydia, fidèle amie du moine qui en a parfois grand besoin.
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Rombo doit être au pub, non ?
comme tous les soirs.
(d’ailleurs, faut que j’y aille, je reviendrais m’hilarer en relisant ce 42th épisode :))
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Chers Carnets, Rombo vous attendra à 20 h. précises autour d’une ale plate au pub « Welcome home » juste avant le match. Bien à vous. Messaïe.
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Il y a un lac au Chili qui s’est totalement vidé… c’est du à une brèche dans un glacier et l’eau s’est vidé dans la mer 😉
Alors le Loch… peut être une grosse soif du monstre 😉
Maintenant que j’ai mordu à l’histoire… la suiiiiite ?
Doux week-end
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Mmm, on va voir si le monstre y est pour quelque chose… Moi aussi, je me le demande férocement, et merci MyoPaname de cette morsure…
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Et comment donc s’appellent les habitants de ce terminus à bus ?
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Je dirais les couillus à queue. Mais Internet renseigne « les couilletois, couilletoises » à queue ou sans queue ? Ca, on ne le précise pas. Un peu plus haut qu’ici, il y a Pietrebais et on les appelle les Pietrebaiseurs. Ah, la poésie de la toponymie.
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Petite anecdote, il y a fort longtemps, j’ai travaillé durant deux mois comme « vérificateurs-métreurs de boites à lettres ». Je devais noter les noms des nouveaux résidents d’immeuble pour leur confectionner des plaques gravées et les installer sur les boites. Bref. Je me souviens encore de quelques noms improbables : Monsieur Dupont Dupont du vieux pont. Un certain monsieur Nègre qui habitait avec une mademoiselle Homo. Et une japonaise qui s’appelait : Hariko Kichi. Véridique.
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Ca existe, cette profession ? Il est des choses aussi étonnantes que la course de Sisyphe pour monter son rocher. Existe-t-il un endroit où trouver tous ces noms bizarres, une malle secrète qui doit le rester, un coffre aux trésors à ne pas mettre entre toutes les mains car je vous jure, Francis, qu’il y a aussi des gens pour oser appeler leur enfant comme je le note à la fin, Clitorine, Néon, Anakin, et pourquoi pas Confetti ! Mais où vont-ils chercher tout ça ? (voir site : http://www.journaldesfemmes.com/maman/bebe/les-pires-prenoms-de-2012/les-prenoms-geeks.shtml)
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Oh je vous crois, Anne. Eh oui, ça existe, j’en suis la preuve.
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J’attends la suite des aventures pralinées -mais pas qq du tout -du moine Sibelius ! 😉
Belle journée Miss !
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Il faut le temps de les pondre tout de même ! Un peu de patience, chère !
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