Moi, Jean-Paul Orbitum, en ce jeudi 23 mars de l’année 2016 à quinze heures trente-quatre minutes et cinquante-deux secondes, dépose sur ce papier parfaitement clair d’esprit et habillé pour l’occasion mes dernières volontés sur testament signé en présence de Maitre Anselme Blanchir, notaire, sis en son étude, commune de Villers-devant-Orval.
À Nicolette Vandepiperzeel revient mon projecteur 6 millimètres 6 pouces dont nous fîmes gros usage par devant et par derrière. Son talent n’a pas atteint l’aune de mes films en ses qualités photogéniques, hélas. Combien méritait éloges plus élargis sa croupe atmosphérique ! Étoile de mon cœur, elle fut aussi diva de mon corps. Si à l’œuvre on reconnait l’artisan, à la jouissance la météorite qui, me susurrait-elle à l’oreille et ailleurs, « veut aller loin, ménage ses entrailles ». J’attendrai donc dans l’au-delà la chaleur lumineuse qui inondait nos ébats. Tu fus un esprit sein dans un corsage. Sans dessous dessus, mon aimée, je te quitte, barricadé des plaisirs nocturnes de ces plaies d’amour qui sont parfois mortelles, j’en sais quelque chose, tout perclus par cette peste de syphilis. Soigne-toi, ma chérie.
Me connaissant comme je me connais et pensant comme j’étant, je transmets à mon épouse défunte ma collection de vers de terre sous vide, parfaitement conservés en formaldéhyde, ces compagnons mi-fugue mi-raisin, petits, fermes et tendres, qui me permirent de demeurer à la place de premier pêcheur à la truite et à la mouche du dimanche matin de sept heures a.m. à midi quinze toute l’année.
Je confie ici en vedette à mes amis du Club des pêcheurs, ma célèbre recette de truite à l’Orbitum dont j’ai gardé le secret jusqu’au bout. Cela mettra enfin fin à leur insatiable curiosité. La cuire en la faisant tourner à intervalles réguliers et minutés de trois minutes et six secondes, c’est primordial, avec en fond de tiroir et sans coller, ce chanteur dont j’ai oublié le nom, ma mémoire n’est plus ce qu’elle était, Viens poupoule, viens. Nappez régulièrement de beurre de cacahouète, car si homo homini lupus est, cogita truita est. Bardez sa chair sous peine d’épanchement de synovie. Poivrez, croutez d’ail, liez les sucs de cuisson en (dé)glaçant à l’Orval dont je rappelle ici à tous les mécréants que l’on dit « un Orval » et pas « une », contrairement aux autres bières de grand chemin. La truite sera crémée par onction de poignet ferme (55% de matières grasses au moins) jusqu’à ce que mort s’ensuive. Enfin, rajoutez une bonne pincée de lentilles (noires). Le « Qui aime bien, ménage ses lentilles » d’Aristote, confites et tamisées en saumure, dégageront leurs arômes avec subtilité. Malheureusement, cette citation célèbre a considérablement dévié hors de ses platebandes pour devenir celle que l’on connait. Le châtiment à la mode dans notre civilisation judéo-chrétienne a battu les lentilles à plates coutures, il n’y a plus de saison !
À mon très cher Gérald Meszouilles le privilège de manger mes truites congelées. Il trouvera les cinq surgélateurs parfaitement garnis et pensera ainsi à son ami de toujours tous les jours, magistralement assaisonnées à son égard de la pointe du couteau à la tête à queue car je n’y ai pas été avec le dos de la cuillère. C’est dans le sel qu’on reconnait ses amis. Ovide le répétait à l’envi : si tu ne vas pas à Lagardère, Lagardère ira t’a toi dans la dégustation subtile d’un mets qui fit ma réputation de chef coq hardi, Pardaillan !
Enfin, à mon fils Ronald, je cède mon compte Facebook dont il dénichera le mot de passe dans les papiers cachés derrière le tableau, le deuxième à gauche. Puisse-t-il prendre la mesure à la fois de la consistance fumée du QI sous zéro des trois quarts de notre planète fragilisée (il s’en trouvera ragaillardi) et de la célébrité locale de son père qui toute sa vie prit le train de 5 h 40 du matin, déraillement compris et passages à niveau aux heures de pointe, pour se rendre à son travail de titan. Ma fortune découpée en julienne par les aléas du sort compte bien peu face à la réputation sans tache de ma vie exemplaire de paparazzi multidisciplinaire. N’ayant pas la prétention d’en avoir trop fait, c’est donc le cœur léger qu’ici je lui lègue peu. Du reste cependant, s’il pleut à la St Médard, il pleut quarante jours plus tard, et c’est valable pour tous les jours des saints dans ce pays pourri. Mon parapluie anti-retournement lui sera fort utile ainsi que les quelques fanfreluches l’accompagnant, cache-nez, protège-oreilles, gants un peu dépareillés mais bien chauds, et écharpe en pure laine de pékinois.
Ici se clôt mon testament.
Signé en l’étude de Maitre Blanchir en présence des deux témoins Barnabé Destouches, clerc comme du jus de chique et Valentyne Cheval.
J’ai utilisé trois consignes pour ce récit.
D’abord, celle de Lesimpromptuslittéraires avec le thème de la cuisine et les mots à employer : lacer, lier, blanchir, napper, julienne, crème, assaisonner, barder, cuire, tamiser.
Asphodèle nous conviait à employer ces termes pour ses plumes du mois, ce qui est fait ici en 811 mots : vedette, fragiliser, fortune, film, projecteur, fumé, paparazzi, fanfreluche, réputation, prétention, chanteur, oublier, local, gros, météorite, étoile, talent, chaleur, lumineux, diva, barricader, moi.
Enfin, l’agenda ironique du mois de mars a été lancé par unepattedanslencrier. En voici les consignes. Réinventer un proverbe de votre choix, expliquer pourquoi à l’origine il était différent de celui qu’on connait de nos jours et ainsi rétablir la vraie vérité historique. Contrainte de base : Le concours étant celui de l’agenda ironique et, comme en ces temps de crise, il est bon de revenir aux anciennes valeurs, n’hésitez pas à mettre de la date en branches. Si possible et entre autres le 23 Mars et le 30 Octobre, je laisse l’année à votre bon plaisir. Contrainte carnetsparesseuse (à suivre ou pas parce que Pattes n’est pas despote) : votre histoire sera teintée de rails, d’électricité et de passage à intervalles de 3 minutes aux heures de pointe.
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Je ne sais que venir te mettre un bisou de plus, ma sœur Belge.
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Moi qui aime l’Orval et la truite, surtout après une scéance de projection, je me repais en vous lisant. (Non, repais n’est pas un gros mot. Pas plus en tout cas que Facebook.)
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Ah mon ami d’Outre-Manche, vous me manquiez. Je vous plains : les ales de là-bas sont plates et amères. Quant aux bruits intempestifs, on ne les entend pas au pub.
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Mais que j’ai ri ! Je m’en tape la croupe sur l’atmosphère, tiens !
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Mince, ma réponse à votre commentaire est passée à la trappe. Merci Lydia et bienvenue au club des tamponneurs de croupe, appelé croupiers comme tout le monde sait !
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Une grosse pensée pour la Belgique. En espérant que vous allez bien.
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Un très bon texte loufoque qui m’a bien fait rire et qui m’a séduit par les tournures alambiquées des phrases euphorisantes. J’ai bien aimé: je cède mon compte Facebook dont il dénichera le mot de passe…hi!hi!
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Bienvenue sur mon blog, (H)ami(e). Merci pour ce gentil commentaire et je vous cède volontiers mon compte, heu… mes pensées de ce soir !
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Et le fiston Ronald ne doit pas être le moins heureux! Peste! un legs pareil, le compte facebook du paternel! Voilà un héritier comblé!
claudialucia
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Je ne vous le fait pas dire : un fils heureux fait le bonheur d’un père mort ! Heureux dénouement, n’est-ce pas ? Bienvenue Claudine en mon humble demeure.
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Chère Madame de Louvain La Neuve.
Elle a osé, pensais-je. Elle a mis ses trois oeufs dans le même panier. Je m’apprêtais à vous l’écrire, mais voilà que mon PC, qui, par deux fois, m’avait déjà interrompue brutalement, donc ce PC dévergondé, sans vergogne, stoppa net mes élans, décidant d’une mise à jour importune. Je partis donc au marché, remplir le mien de panier, tout en fredonnant La truite de Schubert, mis à la sauce Francis Blanche, que vous pourrez écouter en cliquant sur https://youtu.be/CJXeFvizfu4
et qui aurait pu figurer sur la liste testamentaire.
Je vous quitte sur ces bonnes paroles, non sans requêter auprès de vous votre participation à l’établissement de mon futur testament, que mon notaire, sérieux papal, rigole au moins une fois dans sa vie.
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Ma chère Madame Jacou, ne me quittez pas, il faut T’oublier les truites au profit de la sauce, comme me disait ma grand-mère. A bientôt et bonjour à votre notaire papal.
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Ping : L’instinct de résolution du réveil matin | L'impermanence n'est pas un rêve
Croupe atmosphérique, c’est comment exactement ? 😀
– « Cachez ce sein que je ne saurais voir », dit hypocritement le hareng Dunkerquois lancé du balcon de l’hôtel de ville ! 😀
Je retiens la recette à la truite et les vers conservés en formaldéhyde 😉 (je me trouverai bien un ennemi qui serait ravi d’y goûter) et les citations toutes aussi truculentes !
Mais que diable vient faire Valentyne dans cette histoire ? 😀
Merci pour ce grand moment de bonne humeur.
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La pauvre, elle se le demande encore ! Merci Mariejo. Croupera bien qui croupera le derrière !
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😀😀😀😀
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Tellement jouissif que l’on en oublie la longueur roborative des textes de plus de 700 mots.
C’est du pur talent ! La croupe atmosphérique m’a mise en joie.
¸¸.•*¨*• ☆
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J’ai des problèmes majeurs avec les règlements. La pauvre Asphodèle a bien du mal avec moi ! Mais enfin, pour un testament, tout est pardonné ! Merci Célestine.
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Je me suis délecté de ce texte, même si je n’aime pas le breuvage, j’ai trouvé que c’était un pur nectar.
Prévert aurait pu revenir parmi nous pour refaire son inventaire avec toi.
Grand merci pour ce moment d’exception
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Bonjour Réjanie. Ravie de vous accueillir de manière un peu mortifère en ma demeure. A bientôt et merci de votre gentil commentaire…
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Je suis venue ce matin, toquer à ta porte. L’ai juste entrouverte,et suis repartie flâner ailleurs. J’ai même failli rater mon train, parce que depuis la mort de Jean-Paul Orbitum, il ne s’arrête plus à 5 h 40, mais à 5 h 39 et 03. C’est le chef de gare qui a changé l’heure, mécontent de ne pas paraître sur le testament du cher homme : il lorgnait sur l’écuyère qu’il utilisait pour hameçonner les comptes FaceBook de ses adversaires de pêche à la mouche tsé-tsé…
Je suis revenue ce soir, te dire que je m’en vais, et tenter d’extraire mon cher professeur Taurus de l’imbroglio dans lequel je l’ai fourré (comme les dattes qu’il s’efforce de mettre en branche depuis le début du mois)…
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Chère Ecrevisse, je compte sur vous et sur Taurus pour descendre de l’arbre à dattes car effectivement, quand on plonge les autres dans les affres des horaires de trains et autres compromissions, on s’expose à en découdre à découvert. Je m’étonne que le chef de gare ne soit pas en grève car c’est fort à la mode chez nous mais ses larmes ne pourront rien changer. Tout à l’attente de vos branches, votre dévouée. (Remettez le bonjour à Melle Dithyrambe).
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Muhaha je vois d’ici la tête de Maître Blanchir sous le harnais …..
Excellent recette riche non en cholestérol mais en sous entendus, fielleux et mielleux à la fois 😉
J’ai aussi cru apercevoir une presque homonyme
Bonne soirée 😉
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Chère Homonyme. Effectivement, vous êtes découverte. Signer des testaments en présence de Maitre machin et de Machin chose n’est pas sans conséquence. Désormais la blogosphère vous a démasquée. Bien à vous. Le corbeau.
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Wahoo ! Vous êtes combien à l’intérieur de ce corps et surtout de cette tête ? C’est joliment mené et totalement barré comme j’aime. L’heure venue, si je n’ai rien à transmettre, j’aimerais au moins laisser un testament pour rien rédigé comme celui-ci 😉 Bravo !
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Merci Thiebault. Bienvenue chez nous (puisque je suis plusieurs) et je me suis invitée chez vous !
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Impressionnée, je suis…
Et c’est peu dire…
Comment se jouer des contraintes les plus folles… tout en assaisonnant son texte d’un humour pince-sans-rire et tout en finesse comme j’aime !
Je sens que je vais revenir souvent… 🙂
A plus !
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Merci La Licorne et le plaisir fut réciproque puisque je me suis abonnée !
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Rhaaaa ! Anne de Louvain-la-Neuve ! Comme vous y allez avec vos 800 et queq’ mots ! Mais je me suis tordue les boyaux à vous lire ! La recette de la truite ? Non merci, je vais garder la mienne aux amandes mais je ne bouderais pas mon plaisir à l’arroser d’un Orval de votre cru ! Quel testament ! Complètement barré comme dirait l’ami Mind ! Cela vous ressemble et vos délires me laissent « beunaise » ! Warf, je me tiens les côtes pour sortir, en perdre une chez vous serait dangereux, elle serait vite mise dans le formol !!! 😆 Et nous reparlerons du règlement une autre fois ! :D. En tout cas bravo pour avoir savamment élaboré trois ingrédients pour une recette des plus originales !
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Chère Asphodèle, vos compliments me vont droit au cœur ! Ce fut un plaisir de tenter de coller à un règlement qui ne m’aime pas du tout, je vous le dis ! Mais quel bonheur que ces contraintes qui libèrent ! On ne saurait croire. Merci à vous/toi de nous organiser tout ça de main de maitresse-plume.
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Mais oui Anne, moi non plus je n’aime pas les règlements en général mais dès que nous sommes plus de 5, ça devient nécéssaire sinon ce serait ingérable pour moi ! Alors des fois ça prête à des situations cocasses car on en rajoute mais dans l’ensemble c’est bien pratique ! Au début, j’ai ramé pour avoir les liens le vendredi soir et souvent je passais tout mon samedi matin à en rajouter, à en corriger… Bref ! Tu comprends pourquoi je suis passée à la phase « mensuelle » ? 😆 Merci à toi de t’être prêtée de bonne grâce à la « fausse » mauvaise humeur ! 😀
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Chère Asphodèle, mon amie Jean-Paul (celui qui vient de léguer son testament) me fait dire que vous avez bien raison. La gestion démocratique est au prix des règlements de compte sinon, on ne s’en sort pas. Le petit peuple est bien difficile à gérer, mon amie, et l’on passe absolument rapidement du côté obscur de la force si l’on ne châtie pas clairement mais sûrement toute tentative de putsch dès qu’il montre le bout de son museau enfariné. Puisse le Seigneur dans sa toute puissance infernale vous guider dans vos déplacements.
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Warf Anne, je suis morte de rire ! Dites tout de suite que suis un Dictateur !!! 😆 Je veux éviter justement le côté obscur de la force et le règlement est tout ce qu’il y a de plus démocratique puisque que, quand je l’ai fait, j’ai aussi fait beaucoup de sondages (en ligne) pour demander l’avis « du petit peu^le » que je ne méprise pas môa !!! 😀 Et je ne laisse même pas le « Seigneur » me guider, je ne lui fais pas confiance !!! 😆
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Vous avez bien raison. On ne donne pas sa confiance à n’importe. Car dans le mot, il y a « con » et faut pas nous prendre pour lesdits susmentionnés quand même !
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Excellent!Les commentaires précédents disent tout!
J’ai bien ri en lisant ce billet!
Bravo et merci!
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Chère Emilie, bienvenue en mon humble demeure et désormais, nous serons liées : je me suis abonnée à vos délires, itou.
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On va s’amuser😄😄😄
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Hé bien, je ne sais pas quelles substances tu ingurgites mais c’est complètement barré !
J’ai aimé l’esprit sain dans le corsage !
Jolies pirouettes 😀
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Cher ami, je récuse les accusations d’absorption de substances illicites puisque tout vient de Jean-Paul Orbitum, parfaitement au sein de l’esprit et du corps lors de la dépose de ses dernières volontés. Honni soit qui mal y pense !
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Ping : Les plumes célèbres, chez Asphodèle – Écri'turbulente, c'est en écrivant qu'on devient écrevisse.
Ping : Les plumes 50 – Les textes pour la célébrité ! | Les lectures d'Asphodèle, les humeurs et l'écriture
Ils ont tout dit les commentateurs, tant mieux, je n’ai plus qu’à rire ! Bravo Anne !
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Merci Dominique : j’apprécie toujours quand on m’écrit un petit mot !
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« ils ont tout dit….. »
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Chhhhhuuuuuuuuuuuuut, ça reste entre nous… (voir votre commentaire précédant).
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Trois en un ! Elle triche ! je ne sais pas comment mais elle triche ! et en plus elle oublie de dire qu’elle publie cela la veille de l’ouverture de la pêche ! la musette pleine de rire !
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Merdoum ! Je suis dévoilée ! Comme elle a su ? Et en plus, j’ai reçu une engueulade monumentale de la Plume ! Pff…
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C’est un trois en un millimétré à la mouche près ! Plus fort que le dégrippant à mâchoires, je me suis décrochée la mienne avec cette huile vedette que vous nous brossâtes impromptement sur l’orbite du rire, en grande pompe funèbre olographiée entièrement en cuisine d’un poignet ferme mais déterminé à revenir aux anciennes valeurs, quel leg ! J’avoue j’envie beaucoup la collection sous vide léguée à Madame.
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Feu Madame vous transmet ses salutations les plus angéliques et me prie de vous dire »: « On peut peut-être s’arranger ? Un pot de vers confits au formol contre une tasse de poésie plein pot à la sauce Bougon. Le dernier cru, cela va sans dire, un excellent millésime ».
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Je vais brosser un truc au cordeau alors, remercie Madâme pour sa grande bonté.
Petite confidence au formol, ce sera un cru à la crème d’asticot du jardin.
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Chère Madame, je ne doute pas un seul instant de la redoutabilité de votre plume formolée à la crème d’asticots. Sachez toutefois que je serai intraitable sur la proportion curry/pattes de grenouilles. Une femme prévenue en vaut sept. Bien à vous.
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Challenger de la sorte sans calancher, voilà un sport de haut vol! Anne tes prouesses m’épatent et ce testament vaut son pesant d’or, validant tout excès et plaisirs terrestres.
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Je suis allée voir le verbe « calancher » pour ne pas mourir idiote. Quant à l’or, ma foi, tout est dans le poids du papier et ne vaut guère une vente aux enchères posthume. Merci de votre appréciation, chère Dominique. J’en ferai part à St Pierre.
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Trois consignes en un seul texte? Ce n’est pas dans toutes les gares qu’on en trouverait de telles!
Au fait combien y a-t-il de gares de là à Vannes?
Réponses : il y a six gares de là à Vannes.
Bonne soirée!
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Ho, ho, échange cigares de la Havane contre vers de terre premier cru pour jardins potagers et fleuris de Mo. Farceurs s’abstenir. Merci Mo…
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Ping : Concours agenda ironique de Mars 2016 : Les textes !!! | Une patte dans l'encrier
Testament comme on devrait en rédiger de plus souvent, ça rendrait le décès plus joyeux. Bravo Anne !
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Le testateur vous remercie, cher Francis, pour ses louanges inespérées par-delà les nuages…
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J’en profite également pour vous dire que votre plaque commémorative vient d’être inaugurée, avec d’autres, sur la nouvelle page :
https://revuedesmomentsperdus.wordpress.com/ici-ca-reste-entre-nous/
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Je vais m’y recueillir illico ! Tout cela entre nous, cher Francis. Je vais prier pour vous….
C’est fait, c’est super bon ! J’adore. JE CONSEILLE A TOUS LA VISITE DES PLAQUES COMMEMORATIVES DE FRANCIS.
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Que moults cris louangeurs retentissent et résonnent : assaisonner ainsi les trois consignes et ainsi lier le lecteur, c’est du joli boulot.Une tournée d’Orval (à moins que l’on ne dise « Un tourné, eut égard au masculin particulier à ce brevauge de grand chemin).
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Dodo dit, levons nos pintes ! Salutations à vous, fidèle volatile au plumage ardent.
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A orvaler de beaucoup, Anne et dodo risquent de virer dahus sans bords de montagne à dodeliner de travers !
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Proverbe encrier et qui dort boit, c’est connu ! Orvalons, il en restera toujours quelques bricoles. Merci la patte.
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Vous me feriez aimer les testaments… Par contre, m’était resté en mémoire que c’était Jean Piat qui disait « si tu ne vas pas à Lagardère, Lagardère ira t’a toi » et non Ovide que j’ai moins fréquenté il est vrai… enfin, j’étais très jeune, je peux me tromper.
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Merci de votre commentaire, amie des arts. Je me demande si ce n’est pas dans la pièce « En attendant le Nabot » où cet acteur drôlissime excellait ?
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Ce que je disais était aussi à prendre au second degré, ‘ce pas ?
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Je ne suis vraiment pas réveillée ! Je ne comprends plus rien au second degré, c’est un comble ! Que dire du troisième. Je me vais me recoucher. Merci ‘Vy. Et j’ai modifié ma réponse idiote !
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A votre décharge, le second degré est toujours plus facile à comprendre par celui qui le fait que par celui qui le lit. Bonne sieste.
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Ca y est : je suis réveillée… Pas d’excuses pour les durs de la feuille, vous êtes trop bonne !
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J’ai enfin trouvé une réponse adéquate ! Il était temps ! Voir plus bas ou plus haut, c’est selon. Je m’y perds.
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