Insérer dans notre sacro-sainte-tournante de livres un bouquin qui date de 15 ans, horreur, c’est contraire à nos lois internes. Surtout pas de vieux machins, même les bons ! Mais comme je disais à Jeannette, rien n’interdit d’en parler.
Alors, empruntez-moi à toute vitesse, La maladie de Sachs de Martin Winckler. D’abord un mot sur l’écriture : tout se pense en « je », les patients du docteur ou ceux qui ne sont pas le docteur. Le « tu », c’est le docteur dont le « je » parle. Parfois, le « je » deviens le docteur dans son journal alors qu’intervient le « vous » de l’amour.
Pour le contenu, un médecin généraliste sous la loupe du ressenti des patients est le témoin des histoires de tous au travers de la sienne. Télescopages garantis.
Incontournable dans ma bibliothèque, celle de son cœur.
Et si vous voulez en savoir plus sur Martin Winckler, lisez ce document où il parle de la narration : http://blogue.passeportsante.net/martinwinckler/