Jean-Paul Dubois, homonyme de mon meilleur ami qui bien souvent signe les livres de l’autre avant de les offrir (!), écrit comme il respire. On le sent attentif à la musique de la langue, à ses rythmes, à sa vitesse, aux consonances des mots et à leur résonance, à leurs battements, au plaisir jubilatoire de nous faire partager des bizarreries, des mots incongrus, inusités. Au moins autant que Flaubert, forme et contenu, même combat ! C’est une langue jouissive, inventive, drôle, palpitante.
Une vie française nous raconte le destin d’un homme à travers une chronologie de présidents de la République française, d’incidents politiques et historiques, de faits divers contextuels.
Mai 68 va bouleverser une jeunesse avide d’expériences économiques, sexuelles, existentielles et créer des générations toutes centrées sur leur épanouissement personnel et social que la politique reflète, dont elle est un miroir. En quête des palpitations de leur vie propre, les personnages en perdent de vue l’essentiel et les valeurs humaines telles que rendre les autres heureux ou échapper à la solitude d’un égoïsme exacerbé. Il n’y a pas de mode d’emploi du bonheur dans ce livre, juste une vie qui échappe à son héros, moins marquée par la grande histoire d’ailleurs que par la petite, la mort d’un frère par exemple.
Je viens de découvrir votre blog. Passionnant. Tellement dense que j’ai de quoi lire tout cet hiver! Merci
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C’est très aimable à vous, ami du blog. Bienvenue chez moi, comme dit la chanson. Et je m’en vais de ce pas à la découverte de votre univers.
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