D’abord, ils sont toujours petits, ces bouquins. Et c’est ce qui fait leur marque de fabrique : c’est tout à fait inversement proportionnel à la densité de son écriture faussement simple. Parfois, il faut lire et relire pour comprendre la complexité sous cette surface limpide. Mon mari déteste : je me demande ce que ça veut dire.
L’histoire. Un artisan sculpteur, narrateur du récit, est engagé par un curé pour dégager de la taille et des hanches d’un Christ en croix de marbre un drapé qui cache sa nature, autrement dit son sexe. Ce drapé, postérieur à l’œuvre originale, l’Eglise souhaite le faire enlever afin de restituer à l’ouvrage sa qualité première ! Sur ce travail de restauration se greffe alors la relation de l’artisan avec une femme de rencontre et le pourquoi de son exil du village qui l’a vu naitre. Passeur de réfugiés, son anonymat a été révélé dans la presse.
Un court et intense récit qui emboite différents thèmes comme des matriochkas russes.
Mon amie Geneviève Wavreille m’a écrit ceci à son propos : J’ai adoré le récit de cette passion à reconstituer l’œuvre originale mais qui finalement va dépasser son travail de sculpteur. J’ai aimé cette compassion absolue (au point de se faire circoncire), cette recherche spirituelle, cette quête humaine, cette relation à la nature (la montagne, la pierre, ces petites choses qu’il ramasse), ces hésitations, cette émotion qui te fait frissonner… Comme le Christ, au péril de sa vie, il accomplit son devoir moral (aider les réfugiés à passer la frontière). Comme le Christ, il est trahi ou manipulé (par la femme organisatrice de voyage), et comme la nature du Christ (son sexe) a été recouverte , il recouvre sa « nature « .
Je n’ai jamais lu du Erri de Luca mais vous donnez envie de m’y mettre. Je connais un peu l’auteur pour avoir eu à en traduire des extraits en khâgne, et je me souviens que c’était l’un des auteurs les plus difficiles.
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Miracle ! Tout fonctionne à nouveau. Merci de votre commentaire, cher Monsieur. Oui, Erri de Luca est un auteur exigeant et sa pensée est déjà en soi une abstraction nourrie de son expérience militante et d’une vie hors du commun. A bientôt.
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Cela fait plaisir de te retrouver!
J’espère que tu vas mieux?
J’aime beaucoup cette petite histoire.
Bon week end!
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Bonjour Mo. Merci d’être de retour. On va tenter de puiser des forces dans la terre, là où tu en connais un rayon. C’est bientôt le printemps, parait-il mais ici, on ne le voit guère.
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Contente de vous lire Anne.
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Merci Henriette. Contente également de vous retrouver.
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J’adore cet auteur ! Globalement, la littérature italienne me plaît beaucoup. J’étais un peu sceptique sur le côté historique de ce livre, mais je pense que le jeu en vaut la chandelle! Belle soirée à vous!
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Merci de votre commentaire, chère nouvelle lectrice.
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Avec plaisir !
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Erri de Luca, j’apprécie l’homme pour ses engagements.
Erri de Luca, j’apprécie l’écrivain pour son univers. J’ai lu « Trois chevaux », Le tort du soldat », « Le papillon » et je pense que je vais poursuivre plus avant ma rencontre…
Merci pour ton billet, Anne.
PS – N’oublie pas que Carole t’attend 😉
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Merci l’Ecrevisse. Comme toi, j’en ai lu 3 avec « Montetidio » et « Le jour après le bonheur ». Je vais poursuivre la lecture de ce très grand auteur dont je ne connaissais pas du tout la vie. Je viens d’aller la découvrir sur Internet. Ce type, comme dans son écriture, est d’un engagement absolu. Fascinant. Carole attendra… Bises d’ici où ta présence, en lien avec moi, est précieuse.
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Contente de te retrouver, Anne. C’est fou comme lorsque quelqu’un s’éloigne ça fait comme un vide, même à travers la toile…
Erri de Luca je ne connais pas… ça viendra… Par contre Jorn Riel, oui. J’attends avec impatience de lire ton billet sur cet auteur et sur cette histoire 🙂
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Coucou Laurence. Merci de ton commentaire rempli de bienveillance. Contente aussi de te lire. A très bientôt alors !
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Chouette Anne, te revoilà ☺️ Gros bisous,
PS: suis un peu débordée…je ne désespère pas pouvoir te (vous) voir un de ces jours 😃
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Oui, Carine, merci de ton petit mot ! Ca me fait très plaisir.
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Merci pour ce billet Anne. Comme toi, j’aime beaucoup Erri De Luca. Je ne connais pas ce texte mais vais le chercher aujourd’hui même. Je suis heureuse de te lire. Je t’embrasse!
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Moi aussi, je suis contente de te retrouver. Merci de ta fidélité.
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les narines sont fidèles, c’est bien connu. (Les crayons moins, mais les narines les tiennent ferme 😉 )
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Est-ce que les crayons ont d’autres particularités que les narines ?
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Ils ont parfois des jambes qui poussent (ils essayent de me fuir je crois) mais je n’en parle jamais, parce qu’on ne me croirait pas!😉
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Moi, je te crois !
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😀merci! Heureusement que tu es là, je commençais à ne plus y croire moi-même à force! 😉
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Moi non plus !
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Oh Anne, ta présentation me fait bien envie. 🙂 je suis heureuse de te retrouver ici !
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Oui, Frog, moi aussi ! Contente de retrouver des amies de cœur…
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Et quel bonheur de vous relire ici, Anne…
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Et quel bonheur de vous retrouver, chère ‘vy.
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