Alors que Clémentine et moi sommes à la tête de la bonne conduite de l’agenda ironique, je vais me mal conduire.
Je quitte le navire plus vite que prévu. Je fais escale sur une île déplaisante, l’île de la désolation, qui n’a jamais aussi bien porté son nom.
Je me suis désabonnée à la plupart de vos blogs. Ne m’en veuillez pas. Comme Asphodèle, comme d’autres sans doute, nous sommes arrivés à un point de non retour, moi et les membres de la famille et des amis proches qui nous entourent en cette période très difficile.
Cela fait 4 ans que vous m’accompagnez. J’ai créé ce blog à peu près quand mon fils est entré à l’hôpital pour la première fois. Vous m’avez soutenue sans le vouloir. Une bouffée d’air frais, d’un oxygène étranger à nos problèmes. Et surtout, vos vies, vos humeurs, votre humour, vos écritures si différentes, si intéressantes furent une source sans pareille de distraction et d’oubli de mes tourments.
En ce qui me concerne, il fallait que j’arrache à moi la volonté d’écrire des histoires drôles, quand j’avais parfois le désespoir au cœur. Cela a été une expérience que vous avez partagée avec moi sans le vouloir en me soutenant par vos commentaires. Vous lire fut une bénédiction, une respiration.
Mais ici s’arrête ce chemin. Je vais le poursuivre seule en racontant l’histoire d’un garçon de 27 ans qui se bat pour rester en vie. Ce sera là mon nouveau projet d’écriture, de souffrance, d’amour aussi, et ce sera difficile.
Alors merci pour tout. A bientôt peut-être.
Anne.
Je ne répondrai pas à vos commentaires. N’écrivez rien si vous ne le sentez pas. On n’est pas obligé de supporter la peine des autres. Elle est là, c’est tout.
merci, courage, et sympathie
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Bonjour cher Monsieur. Quand j’ai créé mon blog pour la raison évoquée ci-dessus, vous fûtes le premier à vous abonner. Je rentrais alors de l’hôpital où j’avais laissé mon fils et je découvrais une vraie bouffée d’oxygène, votre présence. Vous n’avez pas idée de l’importance que vous avez prise à ce moment-là et voilà que vous êtes le dernier à commenter l’arrêt momentané de ce blog. Quelles étranges coïncidences ! Maintenant que tout est consommé (que je reprends sans vergogne), je vais sans doute continuer avec les lecteurs et amis virtuels que je me suis créés tout au long de ces quatre années. Je suis aussi lectrice du vôtre, mais pas très fidèle car je ne comprends pas toujours votre esprit et votre sagesse mais peu importe. Merci encore.
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Anne chère Anne, je vous envoie une pensée, juste, pleine, une pensée qui voyagera jusqu’à toi, se posera sur ton front, battra légèrement des ailes, ira te chatouiller le nez avec délicatesse d’un léger déplacement d’air, puis ira se loger dans ta boite crânienne et ne te quittera plus. Cette pensée aura le don de donner de la légèreté aux choses de la vie, de colorer le monde environnant, de parfumer d’effluves fleuries l’espace autour de vous.
Voilà.
Et le jour où vous reviendrez car un jour forcément vous aurez envie de nous retrouver, l’air des blogs se fera plus léger.
Alors, nous saurons que vous êtes là.
❤
Je t'embrasse.
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Oh, merci Jo, pour ces jolis mots pleins d’aériennes pensées.
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L’affreux, le pénible, certains partagent d’autres pas, je suis heureuse quand même que parfois internet t’aie donné une petite bouffée d’air.
Bisous pour une BONNE année 2018.
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C’est sûr qu’elle ne sera pas bonne mais je te remercie pour tes bisous que je prends, sans complexe.
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Toutes mes pensées vont vers vous. Dominique,……( d’Espagne)……
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Merci Dominique.
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Oui, Anne, un blog, cela sert aussi à nouer des liens d’amitiés à travers des textes ou échanges sympathiques; des fidélités, quelle que soit la forme prise;
Combien, je me sens concernée par ce que tu vis, ressens…cette douleur et ce chagrin injustes.
Avec toutes mes pensées amicales.
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Merci amie fidèle de ce blog.
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Anne, nous avons échangé sur cette horreur quasi semblable qui a fait basculer nos vies et celles de nos filset je comprends Ô combien ton besoin d’isolement, on oscille en permanence entre l’envie de partager ce trop plein de douleur qui nous rend dingue et ce recroquevillement tout en vivant pleinement ce qui arrive. Et l’urgence est d’être présente à ton fils, nous tu sais, on t’attendra si un jour tu décides de revenir, sur la blogo, les portes ne ferment jamais tout à fait. Alors tu as tout mon soutien même si j’aurais plutôt envie de pleurer avec toi car ce que nous envoie la vie est intolérable et surtout inacceptable pour une mère (un père aussi d’ailleurs mais moins, il n’y a pas ce lien du ventre qui nous fait sentir les choses instinctivement). Je te serre fort contre moi et je t’embrasse, même si je sais que c’est piètre consolation face à ce tsunami… ♥
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Tout le soutien que nous pouvons accepter est précieux. Il est si peu de chose face à ce que nous vivons et pourtant il est essentiel. Si un ami me dit : je suis avec toi, c’est qu’il l’est ! Et ça aide, un peu.
A tout bientôt, chère Asphodèle.
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Il n’est pas un jour où je ne pense pas à toi, c’est tellement dur… 😦
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Ping : Marc Chagall, Horloge avec Blue Wing (1949) – Écri'turbulente
Tu me manqueras mais ce n’est certainement pas le plus important…
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Merci Mo.
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Dame Anne, j’aimais le sourire de tes mots. Courage à toi et ta famille ;
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Merci Patchcath de ta délicatesse.
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Pas de mot ; juste amitié et maladresse, et que je pense à toi.
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Ah, Carnetsparesseux, combien vous m’avez été précieux ! Un bonjour d’ici, tristement.
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Bon courage Anne.
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Merci Quatrehenriette.
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Brève rencontre par Internet, ce qui n’est pas le plus important de la vie. Courage à vous !
Dominique
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Brève et bonne rencontre. Merci Dominique.
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Bonjour Anne,de tout coeur avec vous.Essayez de vous ménager des petites zones de respiration; l’art peut apporter quelque sérénité. Le nouveau musée de Louvain-la-Neuve réserve des moments de paix et d’émerveillement malgré tout.Je vous souhaite beaucoup de courageAnne
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Merci Anne, vos mots me touchent énormément. Comme répondu dans un mail personnel précédent, il fut un moment de respiration ce très très beau musée dont je réserve des visites futures à mes amis. Je suis aussi touchée par votre amitié qui me demeure précieuse.
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On n’est pas obligés, mais on la partage, ta peine, Anne. Même si ça ne la diminue pas, même si ça ne sert peut-être à rien. Mais tu connais mon adresse si tu veux péter un câble, vider ta tête ou juste parler d’autre chose. Prends soin de ton fiston qui nous scotche tous avec son courage. Je t’embrasse très fort.
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Merci Anne. De ton soutien et de ta fidélité.
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Même si ce ne sont que des mots, vous avez toute ma solidarité Anne dans ce combat. J’en porte un autre avec mon fils du même age. Et j’apprécie grandement votre esprit et votre tempérament.
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J’ai une petite idée de ce que vous endurez même si chaque « aventure » est différente et doit être vécue. Je crois savoir que beaucoup de pensées positives confluent vers toi et les tiens ; en tous cas, les miennes. Bisous. Basile.
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Je suis désolée, Anne. Nous attendrons tes mots, quels qu’ils soient. Le langage est impuissant et pourtant il a un grand pouvoir. Tu me manqueras, je pense à fort à toi.
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Anne, Je te comprends. On a besoin de se savoir soutenu mais on n’a pas la force de répondre à tous. On se recroqueville sur soi pour avoir la force de faire face dignement à l’être cher dont la douleur vous touche au plus profond de votre propre corps. Il faut vivre le mieux possible au jour le jour. Je suis de tout coeur avec toi, avec lui, en pensées. Amicalement, Jano
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Chère Anne,
Que ce message soit comme deux mains enserrant tes épaules car la compassion et l’amitié traversent bien l’écran. Mais les mots s’épuisent la douleur trop vive.
Le rire que tu as su faire résonner sur nos blogs, n’a jamais rien eu de virtuel, ni le plaisir de te côtoyer à travers mots.
Tendresse amicale pour toi et ta famille dans ces jours de combat, en attendant d’autres matins.
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D’un côté je suis triste de perdre ta présence – les personnes qu’on rencontre sur internet sont aussi vivantes que les autres, souvent plus même parce qu’elles donnent vraiment d’elles-mêmes. J’étais en train d’apprendre à vous connaitre dans ce groupe, à te connaitre, et voilà que tu t’en vas.
D’un autre côté, je comprends bien ton besoin de faire autre chose et de t’occuper de ton chagrin.
Puisse ce nouveau projet d’écriture te permettre de trouver un sens à ces épreuves, et t’aider à les vivre. Sache que j’admire l’intelligence, l’esprit, la vivacité qui transparaissent dans tes écrits. Moi, qui commence mon propre blog, je compte rester un peu. Donc je suis là s’il te prenait l’envie de communiquer outre-atlantique. – Veronique H
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Putain de vie…
Je t’embrasse Anne.
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Juste un petit mot pour vous souhaiter bon courage.
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Je reviens vers toi en lisant ta tristesse et ces nouvelles pénibles. J’ai laissé filer le temps et n’ai pas compris que tout cet humour te distrayait d’autre chose. Je pensais naïvement que les problèmes de santé de ton fils étaient derrière vous, que vous aviez eu une grosse frayeur mais que l’heure et les années n’étaient plus à ces pensées. Bon sang ! Je pense à vous souvent et à ton rire, jamais aux difficultés que vous pourriez traverser. Donc, là, je vais penser différemment, bien à contre coeur.
Je pense à vous bien fort et malgré toutes les pudeurs et la distance géographique qui m’empêchent de faire tous les gestes d’affection que l’on devrait faire spontanément, je te serre dans mes bras bien inutiles. Embrasse ton petit monde pour moi.
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Je t’embrasse toi et toute ta famille 💚
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On est là… pendus à un clou… tu nous décroches quand tu veux … je t’embrasse très très fort.
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Ici sans doute les mots perdent leur aile et ne peuvent que claudiquer. Tu vas me manquer. La force et l’élégance de ton rire contre l’étau. Je t’envoie toute mon amitié et ma tendresse. Nous nous tenons près de toi, de loin, espérant de meilleurs jours.
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Courage !
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Bien des pensées vers vous, Anne, par delà le silence.
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