Message reçu vendredi dernier par Laïonel Messaïe, le souple secrétaire de Sibelius, moins souple cependant qu’Ingrid, la secrétaire très souple de Flanagan-Johnson. Ile de la Tentation, 23 heures et des cacahouètes : 12°28’ N, 135° 45’ E. Superficie 201 Km2, Fuseau horaire UTC+10, Indicatif téléphonique 00-3615 code Oula.
Cher Laïonel,
Transfert des coordonnées : Fosse des Geneviève – LaTitude : 11° 21′ N et LongeItude : 142° 12′ E, à proximité de l’ile de Fontenay 13° 28′ N, 144° 45′ E – 11.034 mètres de profondeur – Pacifique Est.
Tableau 1 : Fosse des Geneviève (invisible à l’œil nu) à gauche de la Fosse des Mariannes.
Grâce au manuel, Le petit bathyscapheur illustré, tout comprendre de A à Z, j’ai trouvé sans trop de problèmes et subséquemment la positionattitude dite du missionnaire après une descente tant épique que colégram bourrée bourrée ratatam de 4 h. 30’ 63’’, pression d’une extrémitude quasi insupportable pour le commun des mortels n’en déplaise au jeteur de sort.
La précision de l’adage, j’ai les dents du fond qui baignent, prend tout son sens physiologique autant qu’éthique ou même philosophique compte tenu des statistiques en « ique ». En effet, ici tout baigne, c’est le hic.
Depuis la missive européenne du Programme régional d’ouverture d’université territoriale (le PROUT) de Berlin m’invitant à accepter cette nouvelle et délicate mission impossible, mon cerveau est entré dans ce qu’il est convenu d’appeler en langage crypté, la phase anaphylactique et cataleptique héliotropique d’inter dépendance à ébullition rapide maximale (le PACHIDERM). Le résultat sera sans appel. (Pour de plus amples renseignements, référez-vous au n° 44, Des Briefings sous le manteau).
Mon bathyscaphe GGB 364 appelé plus communément Grosse grosse Berthouille en hommage à l’autre gros du même format a été remorqué, comme il se doit et jusqu’au bout, du gouvernail à la coque en stock, au point G. C’est un emplacement de non-retour aérodynamique avec fluïditude transversale dont on ne remonte que par manœuvre hélicoïdale de poussée du bas en haut.
La sphère d’cier qui m’englobe fait deux mètres de diamètre. L’étroitesse corporelle dans laquelle nous nous vautrons mon équipage et moi n’entraine aucune promiscuité malotrue ni vindicative. J’ai casé ma .22 long rifle dans un sac isotherme accroché au flotteur extérieur. Mais j’ai gardé mon couteau de poche : on ne sait jamais. Il faut prévoir un Echouage en eaux troubles qui est toujours à craindre et je reprends ici le titre du dernier film de Costa Concordia.
J’ai emporté ta valise qui contient la substantifique moelle de ma survie existentielle soit les évidences suivantes :
– deux jerricanes de 200 l. d’eau portable, recyclable et transformable
– une paire de palmes en carbone 14 (chères mais d’une souplitude sans égal)
– un maillot à poids (tu penses à tout)
– une brique à braque de savon de Marseille
– 17 paquets de croquettes surgelées aux crevettes grises
– trois kilos de maatjes aux petits ognons, mes préférés, une délectitude !
Quand on s’intéresse au sort desdites crevettes susmentionnées, queues et pattes comprises, il ne convient pas de douter de la faisabilitude du marché entreprenarial et il s’agit d’entériner leur fonction première. Les crevettes roses ont moins d’allant et comme ne cessait de nous le répéter notre maitre à tous, Hercule Poirot du pays plat qui n’est pas le mien : les crevettes grises font travailler les petites cellules de la même couleur.
Mon équipage comporte également une poule afin de contrevérifier sans équivoque un proverbe qui lui, au contraire des crevettes, n’a ni queue ni tête : qui vole un œuf vole un bœuf, d’une bêtise abyssale, je le note chaque jour. Je subtilise son œuf tous les matins à ma Coucou des Flandres. J’ai longtemps hésité entre elle et un Combattant de Liège mais un coq n’a décidément aucune conversation et moins encore de valeur faciale ou foncière dans les profondeurs. Je peux t’assurer que je n’ai pas volé de bœufs jusqu’ici, même de plus loin, là-bas en Amérique, tout là-bas aux USA.
Alors, si au Nord c’était les Corons, ici en bas, c’est plus noir que le charbon. Tu comprendras que mes descriptions des conditions de vie sous-marines ne puissent pas dépasser le seuil minimal de durée des migrations des bernaches du Canada. Et que dire des oies du Nil. Prudence, silence, motus et mouche cousue surtout pour la pêche en mer, tel est notre mot d’ordre à bord.
Ma mission prend fin. Je n’ai en effet pas regardé le requin qui passe, je l’ai regardé quand il est passé. Ceci étant, comme le nez de la grande Cléo, la phase du monde sous-marin en aurait été changée. Mais il n’en est rien, fort heureusement au grand dam du capitaine Nemo qui prétendait le contraire, paix à son âme. Ce qui va totalement dans le sens du poil (qu’il avait rare) du commandant Cousteau et de son célèbre bonnet rouge dont je te jure, jamais, je ne m’affublerai même si les nuits sont particulièrement froides en cette saison sous l’océanitude, exactement, juste en deçà. Ou bien était-ce d’ailleurs sous un archipel ? Jamais puisque mon habit me l’interdit !
Je reviens de cette mission, oxygéné au centuple et gainé à bloc dans mes largeurs comme dans ma hauteur. Je ne prétendrai pas que ma tonsure n’ait pas posé quelques lapins à mon coupe-chou mais tout de même, la réactivitude de mes neurones procède tout bonnement du plus insensé des miracles, on (n’) y croit ou pas, je te laisse cette responsabilitude.
Je sais que tu m’attends sur notre ile. Prépare-moi un bon bouillon, un caleçon de rechange et trois schnaps car il me reste des maatjes mais j’ai mangé tous les ognons.
Abyssalement tien pour toujours dans la béate Itude.
Sibelius, né Petulo Clark, premier du nom.
Message qui s’autodétruira dans les deux secondes. Prends garde à toi !
C’est Martine l’écrevisse qui a hérité de l’Agenda ironique de ce mois d’avril. Elle nous propose donc de partir en croisière. Voilier ? Bateau de pêche ? Cargo ? Paquebot ? Péniche ? Pirogue ? Canot pneumatique ? Brise-glaces ? Chalutier ? « Vous choisirez l’embarcation, vous l’imaginerez, vous la décorerez, la baptiserez… Vous daterez la traversée… Quand vous vous déciderez à lever l’encre (oui, quand même), vous déterminerez l’itinéraire et les escales : L’île des Lettres ? L’île des Mots, des maux, des morts ? L’île des Étrangers ? Les îles Glamour ? L’île d’Éros ? Ou bien ? Une fois l’équipage constitué, vous embarquerez les passagers et vogue la galère ! ».
Les consignes étaient les suivantes : une narration à la première personne (lettres, journaux intimes, carnet de bord ou de voyage, etc) pour 22 jours de navigation (c’est-à-dire jusqu’au 23 avril), 1 000 mots maximum pour conter cette expédition nautique, que vous ponctuerez de 10 termes hurluberlus, avec un suffixe en « –itude ».
C’est scandaleux ! je reviens encore une fois lire et relire (et tirelirelire), et comme les fois précédentes, je me marre trop pour arriver à imaginer un commentaire qui retracerait ne serait-ce que le tiers du quart de l’admiratitude que ce .. que quoi… que qui …. j’en perd mes mots !
Bref, je me rejouis et me joins au concert des autres réjouis à l’idée que Louvain la (ho combien) neuve émette de nouveau !
alors comme macarthur, je reviendrais ! (mais arriverais-je aucune fois à commenter jusqu’au poinfinal ? passisûr !
bravi !!!
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Très cher Dodo, ma gratitude pour votre admiratitude ! Cela me touche surtout de la part d’un marin du Jules-Grevisse, dont j’admire tout : le port de tête (bien faite), le sens du rythme, les idées poissonneuses, le vocabulaire au long cours et fourni, la disponibilité et pas que verbale, bref, permettez-moi de me prosternationner à mon tour. On risque peut-être de se cogner la tête tous les deux mais ça vaut le coup ! Bien à vous. Votre admiratrice.
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Je suis passée lire ton texte hier mais j’étais incapable de le commenter (oui rester la bouche ouverte en glougloutant de rire comme une dinde n’aide pas) ! Et aujourd’hui re-belote ! La déliritude de Sibélius n’est-elle pas dûe aux vertiges des abysses ? Je n’ose penser à la façon dont l’eau se recycle à 100% (beurk, 😆 ) mais il en a ce cher Sibélius, il en a !!! Et je mesure à quel point il a manqué au paysage bloguesque ! Bisous Anne DLL, et vive Sibélius encore longtemps sous ta plume déjantée dans la maîtrisitude ! 😆 Bisitudes . 🙂
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Chère Asphodèle, quel plaisir de lire une aussi charmante critique car l’essentiel, en ce qui me concerne, a toujours été de faire rire (même si c’est parfois difficilement compréhensible et là, je m’en veux terriblement !). Alors Sibelius te salue des profondeurs et pose sur ta joue de rose un énorme baiser bien claquant.
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Tes textes c’est comme dans ‘où est Charlie’ on cherche, on cherche, bon les premiers on trouve sans peine mais d’autres mazette, on se doute bien qu’ils sont par là, on les devine, on gratte un peu le texte, on finit par trouver parfois avec l’aide des commentaires, mais d’autres berniques (remarque c’est du thème) c’est comme ça que je n’ai pas compris ‘d’cier’ mais j’ai ri presque tout le long !
Bisitude !
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Voilà, chère Monesille, un commentaire qui touche mon cœur et mes vieux os. Le rire, suspect dans « le nom de la rose » est l’essence de la vie, n’est-il pas ? Et pas question de le troquer pour du mazout de basse qualité qui pue ou cette électricité silencieuse : non, il doit retentir le rire et s’il t’a touché, alors, j’ai gagné ! Au fait, qu’est-ce que j’ai gagné ? La bisitude me convient parfaitement.
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Rire me fait mal encore mais l’essence de la vie est une essence essentielle !
Bisoutitude !
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Quelle délicieuse déliritude dans les méandres d’un cerveau en pleine ébulitude! Merci, merci, nous (moi et les différentes strates de mes capacités cognitives toutes appelées à la rescousse pour suivre le fil sibélien/sibyllin de cette escapitude) avons beaucoup ri!
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Oh merci ma nouvelle lectrice. Je ne vais quand même pas vous appeler Narine ! Comment faut-il donc vous nommer ?
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Clémentine, et ce n’est pas pour la rime, fort peu flatteuse, il faut l’admettre!
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J’aime autant ça : c’est un joli nom acidulé !
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🙂
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Elle a un joli nom, ton île !
Itude…à faire bêler ou blatérer Serge le lama.
» Une île entre le ciel et l’eau, une île sans homme ni bateau, inculte, un peu comme une insulte, sauvage sans espoir de voyage… »
Tiens exactement le contraire de ce que j’ai lu plus haut.
Il faudrait que je m’y penche un peu plus pour tout comprendre mais y a-t-il quelque chose à comprendre ? Juste se laisser glisser entre deux eaux en évitant ce sacré requin qui a l’intention de revenir à la charge ! Gaffe devant ! 😀
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Chère MarieJo, j’adore Serge le Lama et puis comme vous dites si bien, surtout ne pas essayer de tout comprendre bien sûr car il y a des références à des chansons, à des contines de mon enfance par exemple. Parfois, je plains mon cher public. Mais bon, j’essaye à mon âge d’être au plus près de ce que je suis et rien d’autre. J’aimerais faire plus simple mais je n’y arrive pas. C’est con. Vous connaissez « Ne regardez pas le renard qui passe, regardez seulement quand il est passé » ? Rien que de penser au requin de Sibelius, je rigole toute seule… C’est vous dire à quel point je suis bon public de mon moi-même et de mon moine. Merci de vous être arrêtée sous l’océan avec lui.
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Je sais ce que c’est que d’être bon public…pour soi-même ! Il m’est arrivé d’avoir la larme à l’œil en relisant certains textes. Il m’arrive d’oublier que l’auteur, c’est moi ! 😀😀😀 je ne connais pas ce renard qui passe sans en avoir l’air! Mais bon, je ne sais pas tout, loin s’en faut et il est bien trop tard pour que je me mette à potasser à hue et à dia ! Je n’imprime plus très bien 😊 amitiés.
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J’en profite pour corriger le mot « contine », que j’adore mais qui n’existe pas, sauf dans mon sens, une histoire à dormir debout. Le vocable « comptine » est celui que j’aurais dû utiliser ici. Au temps pour moi !
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Avant de lire, il est nécessaire de préciser que, selon des études sérieuses menées par des gens au-dessus (voire juste à la limite) de toute probitude, une cacahouète est estimée équivalente à 3 secondes d’heure d’hiver et 1 seconde d’heure d’été. De nombreuses expériences en terrasse de café ont montré qu’il pouvait y avoir une variation faisant passer le temps d’été à 1 seconde et demi en cas de temps gris ou de serveur discourtois.
La discourtitude étant l’apangitude des plus élus, il n’est pas surprenant de noter que cette distorsion arachidique se révèle plus courante aux abords du palais bourbon !
Ceci dit, je lis !
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Les derniers résultats du championnat inter-auvergnat de bourrée en apnée ont été entachés d’une suicido-décès collectif du sympathique club de bourrée 3ème-âge de Montluçon.
Nous rendons ici hommage à ces valeureux et -reuses qui ont porté haut et emporté bas (à environ 2m sous terre) l’amour de la bourrée, n’hésitant à creuser le sillon en même temps que le caveau de leurs convictions !
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Chère Patte, gratitude vous soit rendue pour cet encart nécrologique que le journal local avait décidé de boycotter pour raisons pluridisciplinaires. Juste une précision : la bourrée en apnée vient d’entrer au palmarès des jeux olympiques. Il était temps !
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Toujours se référer aux discours des scientifiques qui ont le compas non dans l’œil comme certains le prétendent mais sur la langue aux abords du cheveu. Je n’en dirai pas plus, je laisse la parole aux experts…
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Ping : Bienvenue à bord (recapitulitude de l’agenda ironique d’avril) | Carnets Paresseux
Ping : Agenda ironique, Bienvenue à bord – Écri'turbulente, c'est en écrivant qu'on devient écrevisse.
Je suis on ne peut plus admirative du passage technique ma foi assez osé ! J’adore !
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Merci, Marianne, de votre gentil-super-très-chouette commentaire… Au plaisir de vous revoir.
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N’avoir pas tout compris ne m’a pas empêchée d’avoir une crise d’hilaritude ! Merci pour cette dose de délectable abyssitude !
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Mais, Frog, Sibelius himself ne comprend pas tout. C’est dire ! Merci pour votre commentairitude. C’est un réel plaisir que de se faire de nouveaux camarades de jeux.
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J’ai relu ton texte plusieurs fois pour en saisir les subtilités verbales, certaines ont encore dû m’échapper. Ça m’a fait penser à du Pierre Dac par moments ^^ tout ce vocabulaire loufoque. Jolie prouesse, une fois de plus!
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Oh, que de jolis compliments, Nicolas, mille mercis, ça me touche énormément. Je t’envoie mille pensées des profondeurs sous-marines mais pas que.
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On pourrait fort bien vous lire en aspirant quelques crevettes cellulaires au moment de l’apéro. Les bulles s’imposent, évidemment.
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Avec vous pour fêter ça, c’est de rigueur évidemment chère ‘vy…
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bon j’ai lu une seule fois
je reviendrais 🙂
je vais fredonner toute la journée
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Chère Jument, la fredonnitude est à la femme ce que la pantoufle en laine est au pépé. Que la coursitude dans les vert prés vous soit bénéfique, amen…
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C’est si hilarant que je demande combien tu as utilisé de bonbonnes de ce gaz? Mais tu n’es pas obligée de me livrer tout tes secrets de fabrication.
Ce doit être bien les « maatjes aux petits ognons » et avec la nouvelle orthographe, en plus… Hum, il faudra que je découvre…
Les croquettes aux crevettes grises aussi (je suis d’accord que les grises sont meilleures que les roses). En fait, j’ai comme un petit creux, là, d’un coup…
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Chère Mo, mille mercis de votre appréciation toujours bienvenue car effectivement, la goutation des croquettes de crevettes (une spécialité de la côté belge) et des maatjes (aussi !) est un atout indispensable pour résister à la pression des profondeurs. Bon appétit à vous et à bientôt. Sibelius.
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Heu, juste une question, les ognons sans i, ça a quel goût?
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Mais chère Jacou, le même que les nénuphars sans « ph », bien meilleurs pour la santé. A ce propos, saviez-vous que nénufar est un mot arabo-persan francisé pour faire bien par l’Académie française qui a voulu le rapprocher de nymphéa et lui donner une origine plus …. catholique ! Etymologiquement vôtre, Sibelius .
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Me voilà rassérénée, nénufarisée, de surcroit, mais le phare, alors, et le nez nu, sans fard, il éclaire quoi?
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« That’s the question » comme disait le pharaon Ramses 2 en regardant la plante de ses pieds se refléter dans l’eau du Nil.
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25h97 : Première lecture, je suis déconcertée.
98h62 : Je suis toujours aussi déroutée.
12 coups de minuit plus tard…
Bon, finalement, je crois que je commence à repérer les truffes humides des jeux de mots qui habitent ce message voué à être indestructible en deux secondes seulement.
Il est même possible qu’une quatrième lecture de couverture soit utile et nécessaire pour rentrer plus avant dans la profondeur de l’oeuvre.
Anne, Sibelius est-il toujours aussi abyssal ? L’altitude est vertigineuse.
Un style qui n’emprunte à l’ampoule que sa rondeur toute harenguienne.
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12h12′, lat. 45°664′, long. comme on veut. Chère Jo, l’ivresse des profondeurs me fait perdre le nord, le sud, et surtout l’est. Oui, je suis à l’ouest ! Pardon, d’être scientifiquement et abyssalement dans une complexitude déroutante : ça n’arrivera plus que modérément. Quand on est dans le fond des trous et des fosses, on ne peut que remonter vers la surface intelligible. Bien à vous toujours respectueusement. Le moine.
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Ah mais très cher moine, il n’est en rien interdit d’aller dans les trous et les fosses et de s’enivrer des profondeurs, ne vous en excusez pas ! Il m’est juste venu à l’esprit et ce, de façon très progressive et graduée, mon impossibilité à entrer dans cette même ivresse, et le regrettant, de l’exprimer audiblement sans vouloir en rien vous offenser. Car étant la seule à le dire, il m’appartenait de savoir si cela était de ma part un manque d’outils pour accéder à vos propos, ou si vraiment il s’agissait de ces jeux dada qui réjouissent les esprits en liesse débordant de facéties.
Ne soyez pas dans la décomplexitude reroutante si cela vous sied.
Mes amitiés à Madame votre amie de Louvain.
Jobougon
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Absolvo te, absolvo me, absolvo terra tutta, chère Jo, amen et rédemptionitude. Alleluia.
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Oh ! Voulez-vous que j’intervienne auprès de Dieu notre père pour vous, mon fils ?
😀
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Ping : Agenda ironique, la récapitulitude de vos appareillages. – Écri'turbulente, c'est en écrivant qu'on devient écrevisse.
J’me poile !!!
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C’est bon pour la santé, la poilitude…
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Exactement !
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Une délectitude à lire!!!
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Une remercitude à envoyer dare dare …
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Geneviève ou Monique, la Poule ?
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Pètronille (avec accent grave) et je ne connaissais pas cette anecdote de Guirec et Monique, trop drôle ! Quand les grands navigateurs se rencontrent comme la poule et l’œuf de Christophe Colomb ! Merci l’Ecrevisse !
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Il semble que je sois le premier à laisser un commentaire !? Quelle promptitude donc !
Que dire… ben, c’est complètement déjanté, ou barge (pour l’échouage) ou déphasé (pour le monde sous-marin) , empreint de foltitude, bref j’en ai les jambes coupées.
Jamais plus je ne regarderai ma poule, Geneviève, de la même façon, elle qui avait une si jolie fossette pourtant…
Bon rétablissement.
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Le premier, le meilleur ! Le plus fidèle, le plus loyal, mon Dartagnan en somme, n’ayons pas peur des mots !!!!!!!!!! Hardi, Pardaillan !
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